Ma petite puce...
Au mois de novembre je viens te voir chez un éleveur, avec ta marraine (Tetelanimo). Je t'ai tout de suite choisie, ayant craqué sur ta petite bouille jaune, tes si belles couleurs pastels !
Jet'ai ramenée à la maison, t'ai chouchoutée comme jamais, et ensuite est venue l'heure de l'intégration avec Neige. Il était heureux comme jamais, ayant enfin un nouveau compagnon !
Les mois ont passé, grâce à toi j'ai pû réapprivoiser Neige, je m'occupais de vous comme jamais, j'envisageais déjà une couvée pour le printemps prochain.
Tous les matins vous voliez dans votre chambre, vous chantiez et le soir, tu dormais sur le cage, juste au dessus de Neige, à défaut d'être contre lui.
Et aujourd'hui, tout ce rêve part en fumée... J'arrive ce matin, je rentre dans la pièce et je m'approche de la cage. Neige m'accueille et crie plus fort que d'habitude. Je ne te vois pas...
Je commence à te chercher, dans les coins, entre les caisses, ce n'est pas la première fois que tu me ferais ce coup-là.
Je m'approche de l'appui de fenêtre et là c'est le choc... Je vois ton petit corps raide, froid, tes pattes bleutées et ton bec de travers...
Je sais tout de suite que c'est fini. Neige crie de plus en plus fort, je m'approche d'elle et elle voit ton petit corps dans mes mains tremblantes. Elle penche la tête, te regarde avant de me regarder à mon tour.
Je la prend sur mon épaule et je descend avec vous deux. Neige vole jusqu'à la fenêtre, à l'endroit où vous aviez l'habitude de vous mettre, mais toi tu ne voles pas jusque elle. Elle se retourne et t'appelle à nouveau, je me met à lui parler, lui expliquer que c'est fini, tu ne reviendras plus, convaincue qu'elle pourrait me comprendre dans mon language.
Je descend au jardin et creuse un trou de terre, je te met à l'intérieur, après t'avoir embrassée une dernière fois et remet la terre sur ton petit corps froid.
Je met une dalle, pour le chien, et remonte en larmes près de Neige.
Là elle continue à t'appeller, chanter ne serait pas le bon terme. Je compte lui offrir un nouveau compagnon, certainement pas pour te remplacer, non jamais ! Mais pour ne pas qu'elle se mette à déprimer comme avant, je ne peux pas me permettre de lui donner une nouvelle fois cette douleur.
Adieu ma petite Pépita, pardonne moi d'avoir pris ce risque, laisser les cages ouvertes alors que je savais très bien qu'il existait le risque des fenêtres. Pardonne-mio de t'avoir écourté la vie, si tu savais comme je m'en veux !
Ta maman qui t'aimera à tout jamais, prend bien soin de Bisous, Câlin, Poly, et toutes celles et ceux qui t'ont précédées !